Comment composez-vous vos photographies ?
« Je m'investis généralement pour en savoir plus sur les personnes et l'environnement, puis je passe du temps dans cet environnement pour devenir invisible, me fondre dans le paysage et gagner la confiance des gens. Une fois que j'y suis parvenu, j'essaie de repérer les moments de la vie quotidienne qui en disent long. C'est la qualité que je recherche dans ma photographie. Cela nécessite de la passion, de la patience et de l'engagement. »
Quels photographes vous influencent-ils le plus, et pourquoi ?
« Les photographies Sir Don McCullin m'ont toujours inspiré. Il a raconté de nombreuses histoires secrètes, réalisant des portraits empreints de dignité et se plaçant toujours du côté humain de chaque conflit. C'est un homme et un photographe exemplaire. »
Quel est votre rôle au sein de la fondation Everyday Refugees Foundation ?
« J'ai créé la fondation Everyday Refugees Foundation pour raconter des histoires, les partager avec le monde et aider les personnes forcées de tout laisser derrière elles pour trouver un lieu sûr où vivre. La photographie est le meilleur moyen pour y parvenir. »
Comment votre engagement au sein de la fondation Everyday Refugees Foundation a-t-il commencé ?
« Après avoir passé des années à voyager à travers le monde pour documenter les histoires des gens que je rencontrais, je me suis rendu compte que mon métier pouvait réveiller les consciences et faire évoluer les stéréotypes. »
Votre rôle en tant que photographe vous permet d'observer des situations sous de nombreuses perspectives. Êtes-vous plutôt optimiste ou pessimiste ?
« Je suis toujours optimiste, comme le prouve le thème de mes images : « un sourire au milieu des décombres ». J'introduis toujours un signe d'espoir, qui représente ma façon de voir le monde. Mon appareil photo est la meilleure façon de montrer cet espoir. »