Augmentation de la productivité et de la flexibilité grâce à la technologie jet d'encre numérique à haute vitesse

Nom de la société : ÉDIACA
Secteur : défense
Création : 2000
Lieu : Saint-Étienne, France
Services : imprimerie interne
Relation avec Canon : depuis 2013

Objectif
Rationaliser la production en remplaçant deux presses offset 74 pouces et une presse numérique monochrome par une seule presse jet d'encre couleur haute performance.

Enjeux
• Réussir la transition vers un flux d'impression 100 % numérique
• Combiner deux anciennes presses offset et plusieurs unités numériques en une seule presse numérique
• Gérer avec succès une transformation majeure de l'infrastructure de production de l'installation

Approche
L'ÉDIACA a investi dans une presse jet d'encre couleur à alimentation continue Canon ProStream 1000 avec plusieurs lignes de finition pour gérer chacun de ses flux de production.

Avantages
• Capacité de production accrue
• Qualité d'impression offset
• Large éventail de types de papier pris en charge, y compris les papiers couchés
• Réduction des coûts de production et de maintenance
• Délais de production plus courts

Regroupant plusieurs entités du ministère français de la Défense, l'ÉDIACA (Établissement de diffusion, d'impression et d'archive du commissariat des Armées) gère les dossiers de retraite du personnel actif et retraité ainsi que les archives et les activités d'impression et d'édition des forces armées françaises. « Nous sommes un organisme de 122 employés, dont 33 travaillent dans la section impression et édition », explique Bruno Danière, responsable du service d'impression et d'édition. Au-delà des bulletins de salaire, l'ÉDIACA produit également des articles de papeterie (agendas, calendriers, carnets, etc.), des dépliants, des brochures et des affiches, ainsi que de la documentation technique, des manuels, des registres et d'autres documents réglementaires. Chaque année, l'ÉDIACA imprime l'équivalent de 22 millions de pages A4.

L'ÉDIACA travaille avec des systèmes d'impression numérique depuis un certain temps. Historiquement équipée de deux presses offset 4 couleurs de 74 pouces, l'imprimerie a investi dans l'impression numérique dès 2010 avec l'acquisition d'une presse numérique monochrome alimentée en continu Océ VarioStream 7000 pour imprimer les bulletins de salaire ainsi que d'un système Océ VarioPrint 6160 monochrome. En 2017, l'ÉDIACA a complété sa gamme numérique avec une Canon imagePRESS C10000 et un système couleur imagePRESS C650. En 2022, l'ÉDIACA a fusionné avec une plus grande imprimerie au sein des forces armées françaises. Par conséquent, et compte tenu de la stratégie d'investissement de l'ÉDIACA, tous les longs travaux d'impression sont désormais confiés à une imprimerie offset basée à Tulle, en France. Cela permet à l'ÉDIACA de se concentrer sur un environnement d'impression numérique entièrement intégré.
« Nos presses offset arrivaient en fin de vie et le numérique semblait être la meilleure option pour aller de l'avant sans empiéter sur les capacités de notre partenaire », explique Cédric Peyrard, chef du bureau d'édition de l'ÉDIACA. « C'est pourquoi nous avons commencé à envisager d'investir dans une presse numérique qui pourrait remplacer nos deux presses offset et notre VarioStream 7000 tout en offrant une qualité d'impression comparable à celle de l'offset. » Un appel d'offres a été lancé, qui a abouti à la sélection d'une Canon ProStream 1000 à rouleaux de 558 mm de large, installée dans l'imprimerie en juin 2022. L'assistance apportée par le fournisseur a également joué un rôle majeur dans la conclusion de la vente.

« Nous avons envisagé deux scénarios d'investissement : l'un avec une presse feuille à feuille, l'autre avec une presse à alimentation continue », explique Bruno Danière. « Nous imprimons des affiches au format B2 et les systèmes d'impression numérique feuille à feuille sont actuellement limités au format A3. Avec un système d'impression à bobines, la largeur d'impression est la seule limite, ce qui signifie que nous pouvons imprimer des documents B2 si nous les positionnons dans le sens de la longueur. » La ProStream 1000 offre d'autres avantages qui ont permis à Canon de se démarquer. « À 80 mètres par minute, la productivité de la ProStream est excellente et offre un haut niveau de flexibilité. Pour un magazine nécessitant plusieurs bobines de papier, nous pouvons organiser la séquence des pages de manière à lancer le processus de finition dès que la première bobine est imprimée. Avec notre flux de production offset, nous devions attendre que le travail soit entièrement imprimé avant de passer à la finition. Aujourd'hui, nous pouvons obtenir les premiers produits finis en moins d'une journée. »

Cédric Peyrard souligne également à quel point une ligne de production entièrement numérique rend le travail des opérateurs de l'atelier plus confortable : « Nos opérateurs travaillent désormais dans un environnement plus sain. Ils n'ont plus besoin d'utiliser de produits chimiques pour nettoyer le système d'encrage d'une presse offset. De plus, le processus de maintenance est beaucoup plus facile. Le numérique nous a vraiment fait entrer dans un nouveau monde. » Aujourd'hui, la ProStream 1000 traite une grande partie de la production d'imprimés de l'ÉDIACA, mais elle est encore bien en deçà de sa capacité de production véritable. C'est pourquoi l'ÉDIACA a mis en œuvre un plan de développement commercial ambitieux qui réintègre également les tâches externalisées. « Nous souhaitons faire connaître nos nouvelles performances à d'autres services et partenaires de l'armée afin de créer plus d'emplois et de réduire la sous-traitance », conclut Bruno Danière. « Notre objectif à moyen terme est de produire l'équivalent de 40 millions de pages A4 par an. Notre campagne de communication a déjà commencé et les choses se présentent plutôt bien jusqu'à présent. »

Pour une imprimerie offset habituée aux systèmes feuille à feuille, le passage à la technologie continue aurait pu s'avérer difficile. À l'ÉDIACA, cependant, le passage s'est déroulé sans problème majeur. « L'étape la plus délicate a été la modification de notre processus d'approvisionnement en papier, surtout si l'on considère que cela s'est produit au plus fort de la crise du papier », se souvient Cédric Peyrard.