Jan Stria

Lorsque l'ambassadeur Canon Jan Stria a déménagé en Irlande pour y travailler en tant que professionnel de l'informatique, il ne s'attendait pas à se découvrir une passion pour la photographie. « Le pays était tellement incroyable, une véritable œuvre d'art », dit-il. Après son arrivée, il a rapidement acheté son premier appareil photo, un Canon EOS 550D.

Même s'il vit désormais à Prague, Jan a grandi à proximité des montagnes, en Bohême du Nord-Est, en République tchèque et il retourne souvent dans la région pour rendre visite à ses parents. À l'université, il a fait des études en technologie d'automatisation, en informatique et en gestion. Toutefois, en ce qui concerne la photographie, il est autodidacte. Après avoir déménagé en Irlande, il est tombé sous le charme du paysage et a commencé à envisager les possibilités infinies que lui offrait la photographie. « Fin 2012, après cinq ans passés en Irlande, il est rentré en République tchèque et a commencé à s'intéresser plus sérieusement à la photographie », se souvient-il. « À cette époque, je n'avais pas d'amis photographes. J'ai donc assisté à des ateliers, où j'ai rencontré des personnes qui partageaient ma passion et avec qui j'ai commencé à partir en voyages photo.

Jan cherche à capturer des moments uniques dans la nature : des paysages, la faune et la flore. Il a toujours été captivé par la nature et considère que sa véritable passion est de photographier la beauté même de celle-ci. C'est cette passion qui l'a conduit à voyager à travers le monde.

Connaissant bien les trésors cachés du monde qui ne peuvent être capturés qu'à l'aide d'un objectif macro, Jan adore photographier toutes les créatures, quelle que soit leur taille, mais aussi les fleurs et les champignons. Il est constamment à la recherche d'une opportunité photographique. « J'emporte toujours plusieurs objectifs », précise-t-il. « Même lorsque je pars photographier un paysage, j'emporte toujours un objectif macro car, si le temps n'est pas au rendez-vous, il est possible de trouver un petit paysage dans une fleur. »

Amateur de plongée en apnée, ce qui l'emmène dans les eaux profondes de l'inconnu, Jan ne se limite pas uniquement aux créatures terrestres. Il a photographié des tortues de mer et des seiches, mais la photographie sous-marine n'est pas une mince affaire. La plongée en apnée (à savoir descendre en une seule respiration) requiert beaucoup d'entraînement. Jan adore tellement ça qu'il voulait l'associer à sa photographie. « Lorsque vous retenez votre souffle, vos mouvements sont limités, mais vous ne perturbez pas les animaux avec les bulles que vous expirez comme c'est le cas avec la plongée sous-marine, par exemple », explique-t-il.

Une photo sous-marine d'une raie pastenague à points bleus en train de chasser dans la mer Rouge en Égypte, prise par Jan, a reçu le prix Photo of the Year du concours Czech Nature Photo en 2019. L'exploration des profondeurs de l'océan lui a également permis de vivre des moments mémorables. « Je faisais de la plongée en apnée en Égypte lorsque mon groupe s'est retrouvé face à des dauphins », se souvient-il. « Notre formateur nous a dit de nous amuser et de faire des pirouettes, car les dauphins sont joueurs et curieux. Et ça a payé. Nous nous sommes retrouvés entourés par 20 dauphins. Cette expérience a changé ma vie. »

Jan est motivé par le fait qu'aucun animal ne se ressemble et qu'il apprend constamment de nouvelles choses. « Je photographie des animaux, car j'apprends sans cesse de nouvelles choses », dit-il. « Si vous souhaitez photographier un animal en pleine nature, vous devez le cerner, c'est-à-dire découvrir où il vit, son tempérament, ainsi que la meilleure saison et le meilleur moment pour le photographier.

« J'ai beaucoup appris grâce à la photographie animalière. Je veux partager mes découvertes et apprendre aux autres à prendre soin de notre planète. Nous ne faisons qu'un avec la planète et j'espère le montrer à travers mon travail. »

Quelles répercussions le choix de votre équipement a-t-il sur vos photos ?

« Selon moi, vous n'avez pas besoin du tout dernier appareil photo pour être un bon photographe. Avec mes EOS 550D et EOS 80D, j'ai pris de magnifiques photos et remporté des prix. Tout ne repose pas sur le matériel. C'est cliché, mais je pense que le plus important est de se trouver au bon endroit, au bon moment. À quoi sert-il de posséder l'appareil photo le plus cher qui existe si vous ne vous en servez pas sur le terrain ? »

Vous êtes-vous déjà retrouvé en danger en photographiant un animal ?

« Je photographiais des grenouilles au Costa Rica et je n'avais pas réalisé que l'une d'elles était venimeuse. J'étais accompagné d'un guide qui savait quoi faire. Se promener seul dans la forêt tropicale peut être dangereux. On ne sait jamais sur quoi on va tomber : des grenouilles ou serpents venimeux, voire des pumas. »

Jusqu'à présent, quel est le moment de votre carrière dont vous êtes le plus fier ?

« Quand je suis devenu ambassadeur Canon. J'ai presque pleuré lorsque j'ai reçu mon contrat, car le premier paragraphe indiquait que j'avais été choisi selon les normes strictes de Canon. J'étais sans voix. Je n'ai pas encore tout à fait réalisé. »

Outre les animaux, qu'aimez-vous également photographier ?

« Outre les paysages et les animaux, j'adore photographier les fleurs, mais j'essaie également de me perfectionner dans d'autres genres. Originaire du même pays que le circuit de course 300 Curves of Gustav Havel, j'obtiens toujours un pass VIP pour y accéder, ce qui me permet de prendre des photos intéressantes. J'aimerais aussi essayer de photographier le monde de la Formule 1. »

Si vous pouviez photographier un seul animal pour le reste de votre vie, lequel serait-ce ?

« La rainette aux yeux rouges, la grenouille que l'on trouve le plus au Costa Rica. Elle est incroyable. Je pourrais même en avoir une en animal de compagnie. »

« Faire preuve de patience est le plus important. Vous pouvez posséder l'équipement le plus performant et le plus récent, si vous perdez patience, vous n'obtiendrez jamais le cliché souhaité. Je rêvais de prendre une photo du haut d'une montagne. J'ai dû m'y reprendre à six ou sept fois pour que tout soit parfait. Avec les animaux, il faut être patient et silencieux. Il m'est arrivé d'être sur le point d'abandonner et que tous les éléments s'alignent la seconde d'après, me permettant de prendre la photo que j'attendais. »

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Instagram : @jan.stria

Site Web : www.janstria.eu