Imaginez les possibilités de l'impression à partir d'une vidéo 8K

Quand peut-il être utile d'imprimer des images extraites d'une vidéo 8K ?

« En temps normal, je prends uniquement des photos lors d'un mariage », affirme Sanjay. « La seule fois où j'ai enregistré une vidéo, c'est pour proposer un produit hybride, mêlant photos et clips vidéo. J'ai extrait des photos de vidéos 4K pour ce genre de projet, mais jamais vraiment pour les imprimer. La résolution était trop faible et les images présentaient des limitations en termes de traitement et d'étalonnage.

Désormais, la résolution 8K, ainsi que la science des couleurs et la qualité d'image avancées du Canon EOS R5 ouvrent de nouvelles possibilités. La capacité à extraire une image d'une vidéo pour l'imprimer me permet de travailler rapidement, de façon à capturer des scènes que j'aurais manquées autrement. Pendant la cérémonie par exemple, où tout se déroule à un rythme effréné, il suffit d'appuyer sur le bouton d'enregistrement vidéo. Même lors des portraits, pour prendre n'importe quelle image qui implique du mouvement, on peut soit prendre des photos en rafale et générer un grand nombre de clichés à 45 millions de pixels, soit enregistrer une séquence vidéo pour l'arrêter sur l'image à extraire.

Je dois immortaliser une demande en mariage surprise dans un restaurant de Londres. Pour cela, je prévois d'installer l'un de mes Canon EOS R5 sur un trépied à proximité du couple pour filmer une vidéo 8K pendant que je prendrai des photos sous un autre angle. Cela me permettra non seulement de créer une vidéo complète, mais aussi d'en extraire des photos. Je sais qu'ainsi je ne manquerai aucune émotion ni expression, car je peux faire confiance à l'autofocus du Canon EOS R5 pour garantir constamment la mise au point sur les visages du couple. »

Faut-il utiliser des réglages de l'appareil photo différents pour imprimer des images à partir d'une vidéo ?

« Il faut s'assurer d'utiliser les mêmes paramètres que pour prendre des photos, afin de maintenir une certaine homogénéité. En revanche, il faut avoir une approche un peu différente pour le triangle d'exposition. Après avoir défini une ouverture offrant la profondeur de champ souhaitée, il ne manque que la sensibilité ISO pour le contrôle d'exposition. En effet, la vitesse d'obturation n'est rien d'autre qu'une exigence technique pour l'enregistrement de séquences vidéo.

Typiquement, il faut utiliser une vitesse d'obturation deux fois plus rapide que la cadence d'enregistrement de la vidéo pour produire un flou de bougé réaliste. Mais si j'enregistre en 8K à 30 images par seconde, une vitesse d'obturation de 1/60 s est plus qu'exploitable. Je sais que certaines personnes n'arrivent pas à maintenir l'appareil photo suffisamment immobile à 1/60 s, mais avec le stabilisateur d'image intégré au boîtier du Canon EOS R5, c'est possible. La stabilisation est d'une telle qualité qu'on croirait que la séquence a été enregistrée avec l'aide d'un cardan.

Une action très rapide sera bien sûr un peu floue, mais globalement le résultat est l'équivalent d'un mode rafale en 8K à 30 im./s associé à l'autofocus incroyablement précis du Canon EOS R5, digne d'un missile à guidage radar.

Il est également possible de choisir une vitesse d'obturation plus rapide pour extraire des images plus nettes. Le flou de bougé semblera moins romantique à la lecture de la vidéo, mais cela n'a aucune importance si la vidéo ne sert qu'à extraire des photos. »