Lorenz Holder

Un rider BMX saute au beau milieu d'une forêt embrumée à Berlin, en Allemagne.

L'ambassadeur Canon Lorenz Holder aime associer de beaux paysages à une architecture spectaculaire dans ses photos d'action, comme le montre ce cliché du rider BMX allemand Bruno Hoffmann surgissant au beau milieu d'une forêt embrumée à Berlin, en Allemagne. Photo prise avec un Canon EOS 5D Mark III (désormais remplacé par le Canon EOS 5D Mark IV) équipé d'un objectif Canon EF 24-70mm f/2.8L USM (désormais remplacé par le Canon EF 24-70mm f/2.8L II USM) à 38 mm, 1/125 s, f/6.3 et ISO250. © Lorenz Holder

L'ambassadeur Canon Lorenz Holder est un photographe de sports extrêmes différent des autres. Sur ses clichés, les skateboarders, snowboarders et riders BMX réalisent des figures spectaculaires qui, pourtant, ne représentent qu'un petit élément d'un paysage ou d'une scène urbaine plus large.

Son style unique combine ses passions pour les paysages, les bâtiments et les sports extrêmes. « J'adore immortaliser les paysages et l'architecture ; c'est mon hobby », explique-t-il. « Mais lorsque je prends en photo l'un ou l'autre, je me dis souvent : je pourrais peut-être ajouter un athlète. Et tout à coup, cela devient plus intéressant ».

Lorenz est né et a grandi à Munich, en Allemagne. Il vit désormais avec sa famille dans une petite ville à proximité. Adolescent, il faisait du snowboard et était sponsorisé par un fabricant de planches. Également passionné de photographie et armé de son premier appareil, le Canon EOS 30, il capturait tout, des fleurs aux couchers de soleil.

Lorsque sa carrière prometteuse de snowboarder a été stoppée par une grave blessure à l'épaule, il a continué à accompagner ses amis en montagne, mais avec son appareil photo. « Je voulais être avec eux, mais je ne pouvais plus sauter », se souvient-il. « Au lieu de me contenter de les regarder, je les photographiais en pleine action. C'est ainsi que ma carrière a débuté ».


Lieu : Freising, Allemagne
Domaines de prédilection : sports extrêmes
Kit préféré :
Canon EOS 5D Mark IV
Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM
Double exposition d'un surfer chevauchant une vague... à Berlin en Allemagne.

Lorenz a utilisé un cliché de surfer en Nouvelle-Zélande et une photo de rue berlinoise pour créer cette double exposition spectaculaire. Photo prise avec un Canon EOS 5D Mark III équipé d'un objectif Canon EF 24-70mm f/2.8L USM à 24 mm, 1/640 s, f/7.1 et ISO200. © Lorenz Holder

Alors que la plupart des photographes de sports extrêmes réalisent de gros plans sur les athlètes, Lorenz a peu à peu développé un style faisant du sportif un élément de la photo parmi d'autres. « L'athlète est petit, mais très important », poursuit-il. « Il doit cependant être suffisamment proche pour que l'on puisse voir ce qu'il fait, car je souhaite rendre hommage à ses aptitudes et accomplissements ».

Si l'athlète est un élément essentiel de son travail, Lorenz considère que le cliché idéal est celui que l'on accrocherait au mur même s'il ne figurait pas dessus. Au fil des ans, il a photographié des athlètes se produisant dans des endroits exceptionnels, notamment sur des ponts ou des grues, dans des paysages gelés, des forêts baignées de lumière et même dans les airs, à côté d'une gigantesque antenne parabolique.

Si, au départ, Lorenz réalisait ces œuvres d'art pour son plaisir, il est souvent amené aujourd'hui à photographier des sports extrêmes pour des clients commerciaux. Sa compétence technique et sa créativité ont également été récompensées lors des Red Bull Illume Awards, catégorie aventure et sports extrêmes, dont il a été le grand lauréat à deux reprises.

Au loin, un skateboarder s'entraîne à réaliser des figures sur une plateforme au centre d'un lac. La brume matinale se lève et l'enveloppe.

Lorenz intègre habilement des décors sublimes et originaux à ses photos d'action, comme sur cette image du skateboarder suisse Cedric Romanens, qui s'exerce à réaliser des figures sur une plateforme à Laax, en Suisse. Photo prise avec un Canon EOS 5D Mark III équipé d'un objectif Canon EF 70-200mm f/2.8L USM à 70 mm, 1/1000 s, f/7.1 et ISO100. © Lorenz Holder

Ses idées s'inspirent davantage du site que du sport représenté. « La plupart du temps, ce n'est pas une photo de sport extrême que j'imagine en premier ; je vois plus souvent un lieu qui me fascine avant de me dire que je pourrais mettre en scène un athlète », explique-t-il. « Plus le lieu en question reste ancré dans mon esprit, plus le champ des possibles s'agrandit.

« Généralement, j'ai l'image finale en tête avant même de commencer à prendre les photos. Je suis un peu perfectionniste : je reste sur le lieu choisi et prends des photos jusqu'à ce que je sois absolument certain de ne pas pouvoir mieux faire ».

La récompense de Lorenz pour tout son travail et ses efforts ? Une brillante carrière lui permettant de s'adonner à sa passion. « Je suis vraiment ravi d'avoir fait de ma passion un métier, et heureux que les gens me paient pour faire ce que j'aime », s'exclame-t-il.

Quel est l'environnement le plus exigeant dans lequel vous ayez travaillé ?
« La Laponie, au nord de la Finlande, en hiver. Les températures oscillaient entre -20 et -25°C et il faisait nuit en permanence. C'était le cadre le plus difficile, à la fois pour moi et mon équipement, mais c'était aussi le plus intéressant. J'aime sentir la puissance de la nature et la fraîcheur des températures. Je ne suis pas le genre de personne qui aime se faire dorer au soleil ».

Avez-vous des athlètes de prédilection ?
« Oui. Si vous connaissez l'athlète, vous savez quelles figures il aime faire et ce qui est photogénique. Et d'un point de vue personnel, la plupart de ces athlètes sont devenus mes amis, c'est très agréable de passer du temps à voyager avec eux. Si possible, j'essaie également de conserver la même équipe, afin que tout le monde soit à l'aise lors de la séance ».

Combien de temps faut-il pour obtenir la photo idéale ?
« Parfois, c'est très rapide : tous les éléments du puzzle sont prêts, il suffit de se rendre sur place en sachant exactement quoi faire. Cela peut prendre moins d'une heure. D'autres fois, cela demande énormément de préparation, notamment lorsqu'un athlète saute dans la neige. Il faut installer des rampes, des flashs et un seul cliché peut prendre deux à trois jours ».

En quoi consiste votre travail de postproduction ?
« Il m'arrive de modifier la saturation, le contraste, etc., mais je n'essaie jamais de mettre l'athlète plus haut, par exemple. Je fais en sorte que les images soient parfaites sur l'appareil photo, notamment parce que je ne suis pas très à l'aise avec Photoshop. Si je laisse un sac à dos dans le cadre, je sais qu'il me faudrait plus de temps pour l'effacer en postproduction que pour aller le chercher et l'enlever ».

Ce que je sais

Lorenz Holder

« Tous les photographes, pas uniquement ceux de sports extrêmes, devraient d'abord chercher à créer un style visuel qui leur est propre. Si votre style est identifiable lorsque les gens regardent une image sans même voir votre nom, cela signifie que vous avez créé votre propre empreinte visuelle. Il existe des milliers de photographes. Si vous souhaitez gagner votre vie avec la photographie, c'est votre propre style qui séduira les clients, car ils sauront à quoi s'attendre lorsqu'ils vous confieront une mission ».


Instagram :@lorenzholder

Site Web :www.lorenzholder.com

Équipement de Lorenz Holder

Kit utilisé par la plupart des photographes professionnels

Appareil photo

Canon EOS 5D Mark IV

Conçu pour offrir des résultats exceptionnels dans toutes les situations, l'EOS 5D Mark IV est un appareil photo polyvalent complet d'un très beau design. « J'adore cet appareil, car il est facile à manipuler et conçu de manière très intuitive. Je n'ai pas à comprendre comment l'utiliser. Je m'en suis servi dans des conditions extrêmes, comme des tempêtes de neige et un froid intense, et je n'ai jamais eu de problème » confie Lorenz.

Objectifs

Canon EF 70-200mm f/2.8L III USM

Successeur de l'EF 70-200mm f/2.8L IS II USM dont Lorenz est fan, ce téléobjectif est très apprécié par la plupart des photographes. « C'est mon préféré pour photographier les sports extrêmes ; il permet une grande flexibilité. Les 70 mm sont assez larges pour moi, et l'extrémité de 200 mm offre une excellente compression de perspective pour les paysages. Si je devais n'avoir qu'un objectif pour le reste de ma vie, je choisirais celui-ci », affirme Lorenz.

Canon EF 24-70mm f/2.8L II USM

Zoom standard de qualité professionnelle offrant une qualité d'image exceptionnelle et une ouverture rapide de f/2.8 sur toute la plage focale. « J'utilise cet objectif lorsqu'au cours d'une séance, je réalise plus de portraits et de photos axées sur le style de vie. J'aime bien la grande ouverture du 24-70 mm, qui me permet de prendre des photos dans des conditions de faible luminosité tout en obtenant des images nettes » confie Lorenz.

Canon EF 8-15mm f/4L Fisheye USM

Zoom optique fisheye polyvalent permettant de réaliser des images plein format ou circulaires. « J'utilise cet objectif lorsque l'environnement n'est pas particulièrement esthétique et que je souhaite avoir l'athlète en plus grand sur la photo. J'apprécie vraiment sa netteté, même pour les éléments les plus éloignés du cadre », explique Lorenz.

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